Taxonomie

endemique
protegee
UICN

Nom vernaculaire :

Le scinque nain gracile Gracile Dwarf Skink

Statut liste rouge -

Vulnérable (VU) , évaluée le 11/12/2017

Espèce protégée -

en Province Sud , en Province Nord

Description

Description Générale

Description: une petite espèce de scinque allongée, présentant une longueur de corps de 45mm, avec des membres et des doigts courts et une queue courte presque aussi longue que le corps. Les écailles du corps sont lisses ou avec plusieurs rainures peu distinctes. La coloration est de deux tons: plus clair vers la tête, plus sombre sur les côtés (pour plus de détails voir Bauer & Sadlier, 2000 The Herpetofauna of New Caledonia).

Nannoscincus gracilis est largement répandu dans la Chaîne Centrale, mais dans une ou deux localités dans le Nord et le Sud de l'île. Le manque de données dans quelques zones reflète d'avantage un travail basé sur des études inappropriées, par contre dans d'autres zones bien étudiées (Mt Panié), cette distribution peut être irrégulière. Distribution en Province Sud: l'espèce a été observée dans la partie nord de la Province sur le massif ultramafique du Mt Do, et dans plusieurs localités de la Chaîne Centrale (Plateau de Dogny, Sarraméa, Mé Adéo), au Sud de Nouméa et à la Forêt de Thy. Distribution en Province Nord: l'espèce a été observée dans plusieurs sites de la Chaîne Centrale (Col des Roussettes, Mt Aoupinié, Forêt Plate), Poindimié et Mandjélia dans le Nord-Est. Habitats: l'espèce est généralement inféodée à la forêt humide dans toute sa répartition.

Menaces: A un degré potentiellement élevé, les populations en forêts humides isolées d'altitude sur substrats ultramafiques dans la Chaîne Centrale, sont menacées par la mine (en particulier dans les forêts de talweg affectées par les pollutions minières), engendrant un déclin in situ, de l'étendue et de la qualité des habitats. A un degré modéré à potentiellement élevé, les populations en forêt humide sont menacées par l'invasion importante de la fourmi électrique introduite (Wasmannia auropunctata) engendrant un déclin significatif de leur nombre. A un degré modéré à élevé, mais ponctuel, les populations en forêt humide de moyenne altitude sur la côte est, sont menacées par la disparition et la modification de leur habitats à cause des plantations et de l'exploitation forestière. A un degré, dans l'ensemble modéré, les forêts humides à basse altitude sur la côte est, sont menacées par la création de clairières pour l'agriculture locale, ce qui contribue à la disparition ou à la fragmentation des habitats. A un degré dans l'immédiat moindre, les populations sont menacées en forêts humides sur la côte est et dans la Chaîne Centrale, par l'impact sur les lisières forestières, des incendies répétés provenant de la savane, mais à un degré potentiellement élevé, l'étendue et la qualité leurs habitats, sont menacées à long terme, par un tel processus. Staut de Conservation : Faible Risque - peu menacé. Nannoscincus gracilis possède une large distribution puisque recueilli dans 19 sites, englobant plus de 14 sous-populations; il ne satisfait pas aux critères des aires d'occupation requis pour le placer à un niveau plus élevé de menaces. C'est une espèce dépendante de la forêt humide avec des exigences de microhabitat hautement spécifiques ; il est tributaire d'une série de menaces qui affectent l'étendue et ou la qualité de son habitat de prédilection. Des études génétiques montrent, à un niveau élevé, une population sous-structurée, sur l'ensemble de sa répartition, témoin de la fragmentation historique de la forêt humide. Etant donné la préférence de l'espèce pour la forêt humide, la fragmentation des habitats et l'importance des menaces potentielles engendrant, in situ, un déclin de l'étendue et ou de la qualité des habitats, il est plus approprié pour l'instant de classer Nannoscincus gracilis comme espèce à : Faible Risque - peu menacée (*basé sur les Critères IUCN modifiés de Sadlier & Bauer, 2003). L'identification des sous-populations naturelles et les menaces à un niveau local, sont des données s importantes pour la préservation de l'espèce et pour la conservation de la biodiversité. *Sadlier, R. A. And A. M. Bauer. 2003. Conservation status of endemic New Caledonian lizards - an assessment of the distribution and threats to the species of lizard endemic to New Caledonia. [http://www.amonline.net.au/herpetology/research/lizards_conservation _intro. htm].

Particularité

Révision juillet 2007 Pour une documentation en anglais, voir : Department of Herpetology, Australian Museum, 6 College Street, Sydney 2000, New South Wales, Australia
 


Listed as Vulnerable because it has a restricted distribution, it occurs in less than 10 locations, and there is continuing decline in its extent of occurrence, area of occupancy, and extent and quality of its habitat. Genetic data (R. Sadlier, pers. comm. 2010) indicates that this species has a very high level of population sub-structuring. This translates into numerous isolated populations in humid forest fragments that are subject to an array of threats that could reduce its habitat or lead to population crashes with no perceived chance of re-colonization once extinct. Further research is recommended to determine if this species is experiencing population declines in response to intensifying threats, thereby warranting listing in a more threatened category.

Aire géographique


Nannoscincus gracilis is endemic to New Caledonia. It occurs in widely scattered locations throughout the island from Mount Mandjélia in the north to Forêt de la Thy and Nouméa in the south (Bauer and Sadlier 2000). Most localities are in the central part of the island between Poindimié and Mont Do. The upper elevation limit of this species is 1,000 m asl. The extent of occurrence is estimated at 6,703 km2 and the area of occupancy at 148 km2.

Population


There are no quantitative data on population size and trends for Nannoscincus gracilis. It is assumed to have undergone substantial reduction in area of occupancy from the widespread loss of low to mid-elevation closed forests through clearance for agriculture and logging, and of mid- to high elevation forests for mining. The impact of wildfires from adjacent savanna and maquis will also have reduced the extent of forests through peripheral damage. It is considered locally common at some locations (Bauer and Sadlier 2000).

Habitat


It is known to inhabit closed humid forest and montane forest, and from sclerophyll forest in the Noumea region. This species is cryptozoic, semi-fossorial and terrestrial. It shelters beneath logs, stones and litter, and in cracks in the soil and forages through leaf litter. It is highly desiccation-prone. It is oviparous with two to three eggs per clutch, and the females are gravid during the rainy season from December to January (Bauer and Sadlier 2000).

Menaces


Habitat loss and degradation is the primary threat to Nannoscincus gracilis. Further clearance for agriculture and afforestation will jeopardise the already highly fragmented low to mid-elevation forests of the central region, and the nickel mining industry threatens populations in montane forests on ultramafic substrata. The periphery of all closed forests is at risk from wildfires in adjacent savanna and maquis. All forests are also at risk to degradation by introduced ungulates (deer and pigs), leading to lower humidity, and from pigs disturbing the litter layer and cover. There are high infestations of the introduced ant Wasmannia auropunctata at many of the low to mid-elevation sites where N. gracilis occurs and these are expected to be a serious issue (Jourdan et al. 2000, 2001). Predation by rodents (Thibault 2017) and cats (Palmas 2017) may be a risk.

Conservation


Protected in Province Nord under Code de l'environnement de la Province Nord (Délibération No. 306-2008/APN, 24 October 2008) and in Province Sud under Code de l'environnement de la Province Sud (Délibération No. 25-2009/APS, 20 March 2009). Not listed on CITES.

The distribution of this species occurs in protected areas, including Réserve de Nature Sauvage du Massif de l’Aoupinié and Mont Do, offering small safeguards against habitat loss and degradation. However, these areas need to be managed to provide effective conservation. No specific conservation management is currently being undertaken for this species. Research and monitoring of the population, habitat and threat status should be carried out.

Bibliographie


Jourdan, H., Sadlier, R.A. and Bauer, A.M. 2001. Little Fire Ant Invasion (Wasmannia auropunctata) as a threat to New Caledonian lizards: Evidences from a sclerophyll forest (Hymenoptera: Formicidae). Sociobiology(38) , p.283-301.

Endemia.nc 2016. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie.

IUCN 2021. The IUCN Red List of Threatened Species. Version 2021-2.

Bauer, A.M. and Sadlier, R.A. 2000. The Herpetofauna of New Caledonia.

Bauer, A.M. and Sadlier, R.A. 1993. Systematics, biogeography and conservation of the lizards of New Caledonia. Biodiversity Letters(1) , p.107-122.

Palmas, P., Jourdan, H., Rigault, F., Debar, L., De Meringo, H., Bourguet, E., Mathivet, M., Lee, M., Adjouhgniope, R., Papillon, Y. and Bonnaud, E. 2017. Feral cats threaten the outstanding endemic fauna of the New Caledonia biodiversity hotspot. Biological Conservation(214) , p.250-259.

Jourdan, H., Sadlier, R.A. and Bauer, A.M. 2000. Premières observations sur les conséquences de l’invasion de Wasmannia auropunctata 1863 (Roger) sur les prédateurs supérieurs dans les écosystèmes Néo-calédoniens. Actes des collectes insectes sociaux(13) , p.121-126.

Thibault, M., Brescia, F., Vidal, E. and Jourdan, H. 2017. Invasive rodents, an overlooked threat for skinks in a tropical island hotspot of biodiversity. New Zealand Ecological Society(41) , p.74-83.

Uetz, P. (ed.) 2017. The Reptile Database.

Experts


Assessor(s): Sadlier, R., Bauer, A., Jourdan, H., Astrongatt, S., Deuss, M., Duval, T., Bourguet, E., McCoy, S., Bouteiller, A., Lagrange, A.

Reviewer(s): Cox, N.

Contributor(s): Whitaker, A.

Facilitator(s): Lietar, J., Tanguy, V., Warimavute, G.


Répartition géographique