Taxonomie

endemique
protegee
UICN

Synonymes

Elaeocarpus pulchellus var. grandifolius GuillauminElaeocarpus oreogena Schltr.

Statut liste rouge -

Vulnérable (VU) , évaluée le 02/03/2018

Espèce protégée -

en Province Nord

Description

Description Générale

voir varièté type

Répartition en Nouvelle-Calédonie

Cette espèce comprend 2 variètés

Habitat

voir varièté type

Feuille

voir varièté type

Phénologie (Fleur)

voir varièté type

Fruits

voir varièté type

Elaeocarpus pulchellus est une espèce d'arbuste endémique de Nouvelle-Calédonie, représentée sur le territoire par deux variétés infraspécifiques. L'espèce est répartie dans le sud de la Grande Terre, où elle pousse en maquis minier sur substrat ultramafique de 650 à 1450 m d'altitude. Connue de 10 localités, ses zones d'occurrence (EOO) et d'occupation (AOO) sont de 1522 et 72 km², respectivement. Les principales menaces proviennent des feux de brousse, des activités minières et des espèces invasives dégradant l'habitat. En conséquence, E. pulchellus est classé Vulnérable (VU) suivant les critères B1ab(i,ii,iii,v)+2ab(i,ii,iii,v).

Aire géographique


Espèce endémique de Nouvelle-Calédonie, répartie dans le Grand Massif du Sud de la Grande Terre, du Mont-Dore au Camp des Sapins (Thio).

Population


La taille de la population est inconnue.

Habitat


Arbuste de maquis minier altimontain sur substrat ultramafique, de 650 à 1450 m d'altitude.

Menaces


Les principales menaces proviennent des feux de brousse, des activités minières Camp des Sapins, SLN) et des espèces invasives dégradant l'habitat (cerfs (Rusa timorensis) et cochons (Sus scrofa)).

Conservation


Cette espèce est protégée réglementairement en Province Nord et est présente dans 5 aires protégées : Montagne des Sources, Parc de la Rivière Bleue, mont Mou, Massif du Kouakoué et Mont Humboldt. Il est recommandé d'informer la DSCGR (sécurité civile) sur la présence de l’espèce dans les zones concernées. Par ailleurs, des études taxonomiques seraient intéressantes pour confirmer la validité de ses deux variétés infraspécifiques et pour éclaircir les liens avec E. alaternoides.

Bibliographie


Tirel, C. & Jérémie, J. 1982. Flore de la Nouvelle-Calédonie et dépendances. Volume 11 : Eléocarpacées, Monimiacées, Amborellacées, Athérospermatacées, Triméniacées, Chloranthacées.

Endemia.nc 2016. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie.

Morat, P.; Jaffré, T.; Tronchet, F.; Munzinger, J.; Pillon, Y.; Veillon, J.-M. and Chalopin, M. 2012. Le référentiel taxonomique Florical et les caractéristiques de la flore vasculaire indigène de la Nouvelle-Calédonie [The taxonomic database « FLORICAL » and characteristics of the indigenous flora of New Caledonia]. Adansonia sér 3(34) , p.177-219.

Experts


Assessor(s): Amice, R., Bruy, D., Fleurot, D., Gâteblé, G., Garnier, D., Lannuzel, G., Mandaoué, L., Vandrot, H., Hequet, V.

Reviewer(s): Tanguy, V.

Facilitator(s): Barrabé, L., Warimavute, G., Meyer, S.


Répartition géographique