Taxonomie



Statut liste rouge -
Préoccupation mineure (LC) , évaluée le 20/11/2020Espèce protégée -
en Province NordDescription
Description Générale
Arbre de 10 m avec un tronc de 40 cm de diam.; rameaux grêles.Répartition en Nouvelle-Calédonie
Cette espèce, peu récoltée, s'observe sur la Grande Terre en quelques localités très éloignées les unes des autres.Habitat
En sous-bois de la forêt dense.Substrat
Sur sol plus ou moins profond sur substrat schisteux ou ultramafique.Feuille
Feuilles papyracées, luisantes, groupées au sommet des axes, elliptiques (5 - 7 x 2,5 - 4,5 cm), acuminées au sommet, arrondies à la base; marge ondulée et crénelée; nervures légèrement saillantes en dessous; pétiole mince 1,5 - 3 cm.Phénologie (Fleur)
Fleurs jaune pâle, pendantes sur des inflorescences de 10 - 20 fleurs, à l'aisselle des feuilles; étamines 20 - 30 .Fruits
Fruits en drupes ovoïdes, vert à maturité, avec des ponctuations blanches; noyau un peu verruqueux en surface.Reproduction
Floraison et fructification d'août à mars.Elaeocarpus toninensis est un arbre de 10 m environ endémique de Nouvelle-Calédonie, à répartition disjointe sur la Grande Terre. Cette espèce pousse en forêt dense humide sur substrat volcano-sédimentaire entre 50 à 600 m d'altitude. Ses zones d'occurrence (EOO) et d'occupation (AOO) sont de 3876 et 48 km², respectivement. Certaines sous-populations sont impactées par les feux et les espèces invasives mais globalement l'espèce n'est pas menacée. En conséquence, E. dognyensis est donc évalué en Préoccupation Mineure (LC).

Aire géographique
Espèce endémique ayant une distribution disjointe sur la Grande Terre.
Population
La taille de la population n'est pas connue.
Habitat
Arbre de forêt humide sur volcano-sédimentaire (peut-être sur ultramafique) entre 50 à 600 m d'altitude.
Menaces
Certaines sous-populations sont impactées par les feux et les espèces invasives mais globalement l'espèce ne semble pas menacée.
Conservation
Cette espèce est protégée réglementairement en Province Nord et elle est présente dans deux aires protégées : Aoupinié, Parc des Grandes Fougères. Les experts observent une grande variabilité dans ce groupe et suspectent un complexe d'espèces. Des travaux génétiques et taxonomiques sont recommandés pour mieux cerner les contours taxonomiques de l'espèce (éclaircir les liens avec E. dognyensis).
Bibliographie
Tirel, C. & Jérémie, J. 1982. Flore de la Nouvelle-Calédonie et dépendances. Volume 11 : Eléocarpacées, Monimiacées, Amborellacées, Athérospermatacées, Triméniacées, Chloranthacées.
Endemia.nc 2016. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie.
Munzinger J., Morat Ph., Jaffré T., Gâteblé G., Pillon Y., Rouhan G., Bruy, D., Veillon J.-M., & M. Chalopin 2020. FLORICAL: Checklist of the vascular indigenous flora of New Caledonia [continuously updated].
Experts
Assessor(s): Bruy, D., Butin, J., Dumontet, V., Fleurot, D., Héquet, V., Laudereau, C., Mandaoué, L., Vandrot, H.
Reviewer(s): Cazé, H.
Facilitator(s): Warimavute, G., Meyer, S.