Taxonomie
Synonymes
Oreaster alveolatus (Perrier, 1875) • Oreaster troscheli Bell, 1884Statut liste rouge -
Description
Extrait du document de E. Perrier dans lequel il décrit cette espèce : Perrier, E. (1876). Révision de la collection de stellérides du Muséum d’Histoire Naturelle de Paris. Archives de Zoologie Expérimentale, Paris, Reinwald, tome 5, pp. 1-104. Citation : p. 59, n° 154.
R = 135 millimètres, r = 60 millimètres. Toute la région dorsale est formée de petits ossicules reliés entre eux sur le disque par six pièces plus petites limitant des alvéoles de 3 à 4 millimètres de diamètre dans lesquels la peau s'enfonce sur les individus desséchés, ce qui donne à l'animal un aspect gaufré, assez caractéristique ; sur les bras, outre la rangée qui forme la carène, on voit de chaque côté deux rangées principales d'ossicules et vers la base des bras le commencement d'une troisième. Ces ossicules sont allongés transversalement et tendent à prendre une forme losangique. Un assez grand nombre d'ossicules de la carène brachiale, rarement contigus, s'élèvent en un tubercule ayant l'aspect d'un piquant émoussé. Les cinq premiers de ces tubercules sont un peu plus gros que les autres et forment un pentagone autour du disque. Un ou plusieurs tubercules peuvent encore se trouver sur le disque dans l'intérieur de ce pentagone.
Le nombre des plaques marginales dorsales est de dix-huit pour chaque bras. Ces plaques sont légèrement elliptiques, un peu plus longues que larges, et semblent se prolonger en angle vers la carène brachiale ; les plaques marginales ventrales sont au nombre de vingt dont les' dernières très-petites. Un nombre plus ou moins grand de ces plaques se prolongent en tubercules semblables à ceux des ossicules du dos. Ce sont surtout, pour les plaques dorsales, celles qui occupent la dernière moitié des bras, et pour les plaques ventrales celles qui occupent la courbure interbrachiale, où les tubercules sont constants, et celles qui avoisinent le sommet des bras. Toutes les plaques sont revêtues de granules polygonaux aplatis; les plaques ventrales sont ovales et plus larges que longues. La face ventrale est formée d'ossicules polygonaux recouverts de granulations aplaties plus grandes que celles des plaques marginales. Entre les ossicules principaux, quelques pièces plus petites portent, surtout au voisinage du sillon ambulacraire, de petits pédicellaires valvulaires. Les piquants du sillon ambulacraire sont disposés sur deux rangées: ceux de la rangée externe sont légèrement aplatis, au nombre de trois sur chaque plaque, dont Texterne, souvent beaucoup plus grêle que les autres, peut manquer entièrement. Chaque plaque porte sur son bord externe, un peu en avant de cette rangée de piquants, un pédicellaire en pince. Les piquants de la rangée interne sont au nombre de cinq ou six sur chaque plaque, les médians plus grands que les latéraux.
