Taxonomie

UICN

Synonymes

Gymnema sylvestre var. lanceolata Guillaumin

Statut liste rouge -

Quasi menacée (NT) , évaluée le 24/10/2019

Description

Description Générale

Liane autochtone. Peu de renseignements sur cette espèce.

 

Habitat

Forêts sèches ou forêts sclérophylles, zones dégradées et fourrés secondaires (LN)
 

Substrat

Formations sclérophyles littorales sur calcaires ou autres substrats.
 


L’espèce autochtone Gymnema tricholepis est assez commune en Nouvelle-Calédonie, en particulier dans les forêts sèches autour de Nouméa et dans quelques forêts côtières calcicoles à Ouvéa, à l’Île des Pins et d’autres petites îles ou îlots notamment dans le sud de la Grande Terre. Mais de manière surprenante, elle est peu commune au nord de Païta et sur la côte est. Ceci laisse à penser qu’elle a été probablement plus commune dans le passé, lorsque les forêts sèches et mésiques étaient continues le long de la côte ouest de la Grande Terre. Le défrichement pour l’urbanisation (autour de Nouméa) et pour le pâturage (au nord de Païta), le cerf de Java (Rusa timorensis) envahissant dans les forêts sèches et mésiques, ainsi que les feux de brousse (surtout pour la population de Negropo) sont les menaces principales des populations de la Grande Terre. Avec un peu plus de dix localités (quelques-unes anciennes) et leurs menaces associées, une AOO de 92 km² et une EOO de 35435 km², G. tricholepis peut être considérée comme relevant de la catégorie Quasi-menacé (NT), proche de Vulnérable selon les critères B1ab(iii,v)+2ab(iii,v), avec un déclin estimé de l'ensemble des sous-critères.

Aire géographique


Répartition disjointe entre le nord le sud ainsi que sur l'Île des Pins, Ilot Améré, les îles Loyauté (Ouvéa, Lifou) et autres petites îles ou îlots notamment dans le sud de la Grande Terre.

Population


L'espèce est commune.

Habitat


Liane indigène de forêts sèches, forêts côtières calcicoles de basse altitude (1-180 m).

Menaces


Les menaces principales sont : le défrichement pour l’urbanisation (autour de Nouméa) et pour le pâturage (au nord de Païta), le cerf de Java (Rusa timorensis) envahissant dans les forêts sèches et mésiques, ainsi que les feux de brousse (surtout pour la population de Negropo).

Conservation


L'espèce n'est pas protégée par la législation en Nouvelle-Calédonie. Elle est présente dans 2 aires protégées : Parc zoologique et forestier Michel Corbasson, Ouen Toro.

Bibliographie


Munzinger J., Morat Ph., Jaffré T., Gâteblé G., Pillon Y., Rouhan G., Bruy, D., Veillon J.-M., & M. Chalopin 2020. FLORICAL: Checklist of the vascular indigenous flora of New Caledonia [continuously updated].

Endemia.nc 2016. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie.

Boiteau Pierre avec collaboration de Lucie Allorge 1982. Flore de la Nouvelle Calédonie et dépendances. Volume 10 : Apocynacées.

LIEDE-SCHUMANN S., MEVE U., GÂTEBLÉ G., BARRIERA G. & FICI S. 2020. Apocynaceae p.p., Phellinaceae, Capparaceae : Flore de la Nouvelle-Calédonie.

Experts


Assessor(s): Amice, R., Bruy, D., Butin, J., Cazé, H., Fleurot, D., Héquet, V., Lannuzel, G., Laudereau, C., Mandaoué, L., Vandrot, H., Pillon, Y.

Reviewer(s): Veillon, J.

Facilitator(s): Warimavute, G., Meyer, S., Gâteblé, G.


Répartition géographique