Taxonomie
Synonymes
Pittosporum microdon Veilllon & TirelStatut liste rouge -
Quasi menacée (NT) , évaluée le 23/07/2015
Description
Description Générale
Arbuste 2 - 5 m, plus rarement petit arbre de 6 - 15 m à rameaux grêles; éorce beige ou grisâtre, presque lisse.Répartition en Nouvelle-Calédonie
Cette espèce est connue de la Grande Terre, en régions disjointes : dans le Sud (du Humboldt au Ninga); dans le centre ouest (Mé Maoya); le nord ouest (Tchingou) et le nord est (Ignambi) .Habitat
En sous-bois de la forêt dense humide d'altitude.Substrat
Sol plus ou moins profond de colluvions sur roches ultramafiques et peu profond sur micaschistes.Feuille
Feuilles pétiolées, lancéolées, en pointe au sommet, en coin à la base, un peu coriaces; marge sinuée et un peu révolutée.Phénologie (Fleur)
Fleurs blanches, tubulaires sur des inflorescences terminales, trés courtes et compactes en glomérules de 5 - 50 fleurs.Fruits
Fruits en capsules de 2 (3) valves, globuleuses, couvertes uniformément de petites épines et de crêtes courtes et dentées; graines nombreuses, orange.Reproduction
Floraison d'avril à août. Fructification d'avril à novembre.Particularité
Avec des fleurs parfumées. Avec ses fruits curieusement ornées, cette espèce est vouée à l'horticulture. Syn. Pittosporum microdonArbuste endémique de la Nouvelle-Calédonie, l'aire de répartition de P. oubatchense s'étend à travers la Grande Terre de façon discontinue de l'Ignambi au Dzumac. Espèce inféodée au forêt dense humide d'altitude sur roches ultramafiques et sur micaschistes, on retrouve P. oubatchense sur une gamme altitudinale allant de 650 à 1500 mètres d'altitude. L'aire d'occupation et l'aire d'occurrence de P. oubatchense sont égales à 72 km² et 7166 km² respectivement pour un total de 13 localités. Un déclin continu est prévu de par les dégradations de l'habitat du taxon liées aux menaces feux, espèces envahissantes, activité minières. Selon le critère B, P. oubatchense apparaît proche de la menace (NT) B1ab(iii)+2ab(iii).
Aire géographique
P. oubatchense est une espèce endémique de la Nouvelle-Calédonie répartie à travers la Grande Terre de façon discontinue de l'Ignambi au Dzumac.
Population
La taille de la population n'est pas connue avec précision. La sous-population du Ningua serait une des sous-populations les plus importante en termes d'effectifs.
Habitat
P. oubatchense est une espèce inféodée au forêt dense humide d'altitude sur roches ultramafiques et sur micaschistes.
Menaces
P. oubatchense est soumis à des menaces de nature diverse selon les localités. La population située sur l'Ignambi pourrait être affecté par les feux récurrents enregistrés sur ce massif, alors que la population sur l'Aoupinié serait menacé par une compétition directe avec des plantes envahissantes. On note également une menace liée à la dégradation de l'habitat sur le Ningua du fait de l'activité minière, ainsi qu'une dégradation de l'habitat sur la localité de Diahoué essentiellement due à la présence d'espèces animales envahissantes, à savoir cerf (Rusa timorensis) et cochon.
Conservation
P. oubatchense n'est protégée par aucune législation, mais est présente dans un grand nombre d'aires protégées, à savoir : la réserve naturelle du Mont Humboldt, la réserve de nature sauvage du massif de l’Aoupinié, la réserve naturelle du Pic Ningua, la réserve naturelle de la Nodéla, la réserve naturelle de la forêt de Saille et la réserve intégrale de la Montagne des Sources. Des analyses génétiques et morphologiques sur l'ensemble des sous-populations sont recommandées pour améliorer les connaissances sur l'espèce. Enfin il serait intéressant de mener des prospection entre le Tchingou et l'Ignambi où P. oubatchense pourrait être présent.
Bibliographie
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L'Huillier L.; Jaffré T. and Wulff A. 2010. Mines et Environnement en Nouvelle-Calédonie : les milieux sur substrats ultramafiques et leur restauration.
Experts
Assessor(s): Gemmill, C., Veillon, J., Amice, R., Cazé, H., Dumontet, V., Fleurot, D., Garnier, D., Gâteblé, G., Maggia, L.
Reviewer(s): Tanguy, V.
Facilitator(s): Chanfreau, S.