Taxonomie

endemique
UICN

Synonymes

Phelline wagapensis var. gracilior Loes.

Statut liste rouge -

Vulnérable (VU) , évaluée le 07/04/2017

Description

Contrairement aux autres espèces à inflorescence terminale et qui ont une large distribution, la variété gracilior est localisée sur les massifs ultramaflques du nord-ouest de la Grande Terre, elle est totalement absente de la côte est et de la moitié sud (G. barriera, 2017)

Référence

Taxonomie et nomenclature du genre Phelline (Phellinaceae) avec la description de la nouvelle espèce Phelline barrierei (Barriera, 2017) : https://doi.org/10.15553/c2017v722a14


Phelline gracilior un arbuste ou arbre endémique, nouvellement décrite, de Nouvelle-Calédonie. Cette espèce est localisée sur les massifs ultramafiques du nord-ouest de la Grande Terre. Elle pousse en maquis et forêt sur substrat ultramafique de basse à moyenne altitude (50-600 m). Les principales menaces identifiées proviennent de l’activité minière et des feux. Sa zone d'occurrence (EOO) et sa zone d'occupation (AOO) sont respectivement de 1447 km² et 44 km² tandis que le nombre de localité est estimé à 6. En conséquence, P. gracilior est considéré Vulnérable (VU) selon les critères B1ab(ii,iii,v)+2ab(ii,iii,v) avec un déclin continu estimé de la qualité de l'ensemble des sous-critères.

Aire géographique


Espèce endémique de Nouvelle-Calédonie restreinte aux massifs ultramafiques du nord-ouest de la Grande Terre, de Boulinda à Poum.

Population


La taille des populations n'est pas connue mais le nombre de sous-populations est estimé à 6 (Boulinda, Tiéa, Koniambo-Katépahié, Kaala, Tiébaghi et Poum).

Habitat


Espèce de maquis et de forêt galerie sur serpentine de basse à moyenne altitude (50-600 m).

Menaces


Les principales menaces proviennent de l'activité minière (Tiebaghi (SLN)) et des feux.

Conservation


Espèce non protégée par la règlementation et n'est présente dans aucune aire protégée. L'espèce bénéficierait de mesures d'urgence en matière de conservation ex situ et in situ. Il est recommandé d'informer la DSCGR (sécurité civile) de la situation de l'espèce sur les zones identifiées, d'assurer le suivi des populations existantes et de préserver des populations viables sur des périmètres délimités du site minier. De plus la prospection des autres massifs du nord-ouest est necessaire pour mieux estimer son statut de menace.

Bibliographie


Munzinger J., Morat Ph., Jaffré T., Gâteblé G., Pillon Y., Tronchet F., Veillon J.-M. and M. Chalopin 2016. FLORICAL: Checklist of the vascular indigenous flora of New Caledonia. vers. 22.IV.2016.

Endemia.nc 2016. Faune et Flore de Nouvelle-Calédonie.

Barriera, G. 2017. Novitates neocaledonicae. VIII. Taxonomie et nomenclature du genre Phelline (Phellinaceae) avec la description de la nouvelle espèce Phelline barrierei. Candollea (72) , p.361-370.

Morat, P.; Jaffré, T.; Tronchet, F.; Munzinger, J.; Pillon, Y.; Veillon, J.-M. and Chalopin, M. 2012. Le référentiel taxonomique Florical et les caractéristiques de la flore vasculaire indigène de la Nouvelle-Calédonie [The taxonomic database « FLORICAL » and characteristics of the indigenous flora of New Caledonia]. Adansonia sér 3(34) , p.177-219.

Experts


Assessor(s): Veillon, J., Amice, R., Bruy, D., Butin, J., Fleurot, D., Garnier, D., Gâteblé, G., Goxe, J., Suprin, B.

Reviewer(s): Pillon, Y.

Facilitator(s): Warimavute, G., Tanguy, V., Maura, J.


Répartition géographique